Résolution de l’Assemblée Mondiale du 22 mars 2021

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Lancement de la Campagne Eau Bien Public Mondial

Bruxelles 23 mars 2021

L’eau continue d’être une marchandise, saccagée, soumise à la domination marchande et financière dévastatrice. L’eau est malade partout, polluée, exploitée jusqu’à l’épuisement des sources. Les fleuves se meurent, les lacs s’assèchent. Plus d’un tiers de l’eau des nappes phréatiques de la planète est impropre aux usages humains. Plus de mille enfants de moins de 6 ans meurent chaque jour pour des maladies dues à l’absence d’eau ou à sa mauvaise qualité. 2,1 milliards d’êtres humains ne savent pas ce qu’est une eau potable. 4,2 milliards ne disposent pas de toilettes « protégées »

Aujourd’hui, rien n’arrête la mainmise brutale et prédatrice de l’eau de la Terre par les intérêts privés assoiffés d’argent.

Ce 22 mars 2021, journée mondiale officielle des déclarations oratoires sur l’eau, l’Agora des Habitants de la Terre lance une campagne de lutte pour l’eau-bien-commun-public-mondial.

Le but : arrêter la dévastation de l’eau perpétrée par les puissantes oligarchies mondiales qui continuent de traiter l’eau pour la vie (jadis, bien commun) comme « une marchandise » de plus en plus rare et, donc, rentable. En mettant le 7 décembre dernier l’eau en Bourse, ces véritables prédateurs ont explicitement confirmé qu’ils ne veulent absolument pas changer leur pillage de l’eau et de la nature. Dans le contexte d’une conséquente pénurie croissante, l’insécurité hydrique est devenue une caractéristique de la vie sur notre Terre. Arrêtons les pilleurs.

La campagne s’est donné trois objectifs principaux :

  • Libérer l’eau de la finance prédatrice, en commençant par interdire aux entreprises cotées en Bourse de spéculer sur l’eau, nécessaire à la vie, l’eau pour la vie, et par confier la gestion des services hydriques au niveau des bassins hydrologiques à un gouvernement communautaire public de l’eau ;
  • Sécuriser l’eau en assurant sa sauvegarde, son bon état écologique et ses capacités de régénération naturelle, en tant que bien commun public mondial non aliénable et non privatisable, en reconnaissant les droits de la nature par l’octroi de la personnalité juridique aux corps hydriques,tels que les fleuves, les lacs, les zones humides…
  • Sortir l’eau de la culture de la rivalité et de la violence par la promotion de pratiques de vie, du local au planétaire, fondées sur la responsabilité en commun, le partage, le respect des droits universels à la vie de tous les habitants de la Terre, la solidarité, la fraternité. Contrairement à ce qui se passe et se passera certainement en l’absence de renversement des tendances, la résilience doit être collective, mondiale.

Description succincte de la campagne

Les expressions d’intérêt et d’adhésion sont les bienvenues

Première réunion web d’information : 15 avril à 18h00. Le lien sera envoyé sur demande.