Cinq principes

L’Agora des Habitants de la Terre (AHT) promeut 5 principes :

  1. Pour le devenir des Habitants de la Terre, une humanité responsable doit apprendre le vivre ensemble en adhérant aux idéaux féministes, écologiques, solidaires, démocratiques et pacifiques (opposés à toute guerre, en particulier, nucléaire).
  2. En vue de la sĂ©curitĂ© collective et de la stabilisation climatique, le pouvoir ne peut qu’ĂȘtre rĂ©parti entre tous les Habitants de la Terre, l’ONU ne voter qu’en AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des 193 pays et le Conseil de SĂ©curitĂ© aboli dans sa forme actuelle.
  3. L’humanitĂ© doit se doter d’un Conseil mondial de sĂ©curitĂ© par la dĂ©fense des biens communs publics, qui puisse s’adresser Ă  l’ONU, avec l’oreille de tous les pays.
  4. Les biens et services essentiels (air, eau, santĂ©, biodiversitĂ© des semences, santĂ© et connaissances) seraient gratuits, partagĂ©s et non marchandisĂ©s, la finance spĂ©culative et l’usage des paradis fiscaux mis hors-la-loi, afin d’empĂȘcher la domination des 0,1 % les plus riches sur l’entiĂšretĂ© de l’humanitĂ©, victime d’appauvrissement/exclusion/misĂšre.
  5. Les citoyens sont regroupĂ©s localement (agir local, penser global), mobilisĂ©s par des actions ciblĂ©es en dĂ©fense du bien commun. En 2020, l’action prioritaire commune a Ă©tĂ© de rĂ©clamer avec la science et l’OMS la gratuitĂ© des vaccins, libres de brevet.

Impératifs et principes de base généraux
L’impĂ©ratif planĂ©taire. Il revient Ă  l’humanitĂ© d’ĂȘtre responsable :
– de la vie de tous les ĂȘtres humains et peuples de la Terre en donnant la prioritĂ© aux 3 milliards et plus de personnes exclues et appauvries ;
– de la vie des autres espùces vivantes.
Il ne suffit pas d’approuver les chartes des droits/devoirs, l’humanitĂ© a aussi l’obligation de crĂ©er les institutions ayant les moyens pour faire respecter des rĂšgles communes.

Principes/rĂšgles de base

Le principe de la citoyenneté universelle plurielle :
L’objectif de la crĂ©ation de richesse dans le monde ne peut pas rester celui de l’enrichissement des plus forts, mais de garantir Ă  toutes les femmes et Ă  tous les hommes de l’humanitĂ© la sĂ©curitĂ© gĂ©nĂ©rale d’existence. Ce sera difficile, mais la rĂ©alisation se fera tĂŽt ou tard. L’important qu’il reste parmi les principes inspirateurs des chemins de l’humanitĂ©.

Le principe de la sagesse et des limites :
L’histoire montre que ce n’est pas correct de penser que tout ce qui est techniquement possible doit ĂȘtre fait. Il y a des limites existentielles Ă  ne pas dĂ©passer. Dans l’incertitude ou en prĂ©sence de donnĂ©es peu fables ou de conflits graves, la prĂ©caution doit prĂ©valoir sur l’assomption du risque certifiĂ©. La violence n’apporte aucune solution aux problĂšmes, la non-violence est source de vie pour tous.

Le principe de la res publica mondiale :
C’est-Ă -dire la construction des chemins qui permettront Ă  l’humanitĂ© d’éliminer les formes de violence et de domination d’un pays sur l’autre, d’un peuple sur d’autres peuples, d’un groupe social sur les restants groupes des sociĂ©tĂ©s humaines.
Un principe dont l’application permettra Ă  la communautĂ© humaine mondiale de favoriser des ingĂ©nieries politiques institutionnelles de plus en plus participatives et de cultiver la promotion et la sauvegarde des Biens communs publics mondiaux, dans le cadre d’une responsabilitĂ© individuelle et collective, partagĂ©e, de la part des citoyens.