LibĂ©rons l’eau / Let’s free the water

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Rendez-vous le 7 décembre,
Place du Luxembourg
Ă€ 11h30

Ă€ l’initiative du rĂ©seau international de l’Agora des Habitants de la Terre et du politologue Riccardo Petrella.
Bruxelles, Paris, Milan, Rio , Rosario, MontrĂ©al…. le 7 dĂ©cembre 2021
NOUS VOULONS QUE L’EAU SOIT UN BIEN PUBLIC COMMUN DANS LE MONDE ENTIER ET HORS DE LA BOURSE !
Le 7 dĂ©cembre 2020, par le biais d’un contrat financier dĂ©rivĂ©, l’eau a Ă©tĂ© cotĂ©e en Bourse, une Ă©tape historique qui a sanctionnĂ© la financiarisation d’une denrĂ©e essentielle et dramatiquement rare, soumettant sa disponibilitĂ© Ă  la logique du marchĂ© et du profit.
L’eau a longtemps Ă©tĂ© rĂ©duite Ă  une marchandise et est dĂ©sormais traitĂ©e comme un actif financier sur lequel on peut spĂ©culer.
Selon le dogme libĂ©ral, la raretĂ© pour les uns est une richesse pour les autres, et la finance s’est donc empressĂ©e de “gouverner” la pĂ©nurie d’eau, en veillant Ă  ce que les grandes entreprises utilisatrices d’eau aient accès Ă  l’eau en fonction des usages qu’elles en font et Ă  un prix dĂ©terminĂ© par la spĂ©culation.
Les responsables de cette décision
CME Group, premier groupe financier mondial pour les contrats dĂ©rivĂ©s et qui gère la Bourse de Chicago, a lancĂ© il y a un an les premiers contrats Ă  terme sur le prix de l’eau, dĂ©pendant du Nasdaq Veles California Water Index, un indicateur du prix de l’eau lancĂ© en 2018 dans l’État fĂ©dĂ©ral amĂ©ricain., avec un marchĂ© actuel d’environ 1,2 milliard de dollars.
Aux cĂ´tĂ©s du CME Group opère le fonds d’investissement privĂ© le plus puissant du monde, Black Rock, qui gère aujourd’hui 9,5 trillions de dollars et qui est en fait la troisième puissance financière mondiale après les États-Unis et la Chine. La sociĂ©tĂ© Black Rock dĂ©tient des participations actionnaires dans 18 mille entreprises Ă  travers le monde. En France est prĂ©sente dans le capital, entre 5 et 7%, de 22 sociĂ©tĂ©s du CAC40 ! En 2020, Black Rock a produit un r apport sur les risques reprĂ©sentĂ©s par la rarĂ©faction croissante de l’eau pour le business des entreprises actives ou Ă©troitement dĂ©pendantes de l’eau. Le conseil donnĂ© : « sauvez votre business en mettant l’eau (.son prix).. La Bourse de Chicago a suivi.
La décision, donc, a été prise par deux sujets privés financiers, américains USA, d’envergure mondiale, indépendamment de tout contact connu avec les autorités publiques, notamment les parlements. Par ailleurs, pourquoi les autorités publiques sont restées sans réagir ? Pourtant…..les conséquences seront très dévastatrices.
Une décision inacceptable
Soumettre l’eau Ă  la spĂ©culation financière, alors que 2,2 milliards de personnes n’ont toujours pas accès Ă  l’eau potable, que 3 milliards de personnes ne disposent pas d’installations de base pour se laver les mains avec de l’eau et du savon, et que deux millions de dĂ©cès y sont liĂ©s chaque annĂ©e, ouvre des scĂ©narios encore pires. Cela conduira inĂ©vitablement Ă  la marginalisation des territoires, des populations, des petits agriculteurs et des petites entreprises, dans le cadre d’une crise globale des Ă©cosystèmes, du climat, de l’Ă©conomie, de la sociĂ©tĂ© et de la santĂ©.
L’eau est la mère de tous les droits, mais sa cotation en bourse rendra en fait inutile la rĂ©solution fondamentale de l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations unies de 2010 sur le droit universel Ă  l’eau.
Le but de la mobilisation internationale des 7-9 décembre
Ă€ l’occasion de l’anniversaire de cette triste date, une grande mobilisation mondiale, de Bruxelles Ă  Milan, en passant par Rome, Rio de Janeiro, Rosario, l’Argentine, la Patagonie chilienne, Paris et le Canada, luttera pour la libĂ©ration de l’eau de la bourse.
Dans certaines villes, comme Ă  Milan, MontrĂ©al, Paris, Rio de Janeiro, les manifestations publiques concerneront principalement es groupes Ă©conomiques et financiers qui ont dĂ©cidĂ© de mettre l’’eau en bourse et qui font partie, dès lors, des prĂ©dateurs de la vie. On exigera la sortie immĂ©diate et dĂ©finitive de l’eau de la Bourse.
Dans d’autres, comme Bruxelles, Rome, Rosario, les manifestation s’adresseront, surtout aux institutions publiques, en particulier aux parlements responsables, Ă  ce jour, partout, de leur silence et absence. Pourquoi ne sont-ils pas intervenus pour empĂŞcher la mise en bourse de l’eau ? Sont-ils complices des dĂ©cisions prises par des entitĂ©s privĂ©es, au mĂ©pris des droits Ă  la vie (des humains e des autres espèces vivantes). ?
Au Parlement EuropĂ©en , au Parlement italien, Ă  la Camera fĂ©deral brĂ©silienne, Ă  la Camera de l’Etat de Santa FĂ© en Argentine, ….. nous remettrons une lettre publique aux reprĂ©sentants Ă©lus des citoyens pour dĂ©noncer le silence inacceptable des pouvoirs publics et leur incapacitĂ© Ă  dĂ©fendre ce bien commun vital qu’est l’eau et le droit Ă  la vie de tous les habitants et ĂŞtres vivants sur Terre.
Nous exigeons :
– L’interdiction des transactions financières sur l’eau. Oui Ă  la vie et non au profit ;
– L’interdiction de la cotation en bourse des entreprises du secteur de l’eau : zĂ©ro bourse pour l’eau, un bien commun et un service public mondial ;
– le rejet de la monĂ©tisation de la nature et la reconnaissance du droit des rivières, des mers, des lacs, des glaciers et de leurs systèmes Ă©cologiques Ă  exister en tant que tels ;
– la substitution du principe “pollueur payeur” par le principe “polluer est interdit ».
– Des actions en justice contre les États qui ne prĂ©servent pas et ne garantissent pas la rĂ©gĂ©nĂ©ration de l’eau et de la vie, et qui laissent la protection du monde naturel Ă  la monĂ©tisation de la nature.
– La fin du capitalisme prĂ©dateur des terres et des autres ressources de la planète ;
– La crĂ©ation d’un Conseil mondial des citoyens pour la sĂ©curitĂ© commune de l’eau de la Terre et l’Ă©tablissement de l’AssemblĂ©e mondiale de l’eau ;
Écrivez avec nous aux élus et aux représentants gouvernements
qui doivent
prendre des mesures immĂ©diates et dĂ©finitives pour sortir l’eau des marchĂ©s financiers,
et Ă©viter de devenir complices d’un crime Ă©cologique, social, sanitaire et Ă©conomique sans prĂ©cĂ©dent
Contact : riseforclimatebelgium@gmail.com
0499.43.93.50
Toujours le 7 décembre, en soirée, organisation d’un spectacle publique de la part du Collectif des Artistes de l’Agora des Habitants de la Terre , au centre ville, Place de Brouckère, à l’occasion de la présentation de la statue de la spoliation,6 mètres d’hauteur, composée par des seaux d’eau en métal. Elle a été conçue et réalisée pour l’occasion par l’artiste belge Bernard Tirtiaux sculpteur, maître verrier et écrivain, membre fondateur de l’Agora , qui en a fait cadeau à l’AHT .